Origins

Vernissage, le 25 septembre à 17h00.
Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 08h00 à 18h00.
Comme chaque saison, les élèves de l'équipe curatoriale, accompagnés par Manuel Fadat et Mélanie Delaune, ont conçu et réalisé sur une année une exposition de A à Z. Projet pédagogique et projet professionnel, Ecoart vise en effet à sensibiliser aux métiers de l'art et de la culture, à l'art contemporain et aux pratiques curatoriales.
Pour sa 8e édition, la Curatorial Team du Curatorial Project – Ecoart s'est intéressée à la question des origines. Une notion complexe, mouvante, ouverte, choisie en équipe durant le processus curatorial, qui trouve ses expressions (plastiques, esthétiques, conceptuelles et perceptuelles) dans des œuvres multidimensionnelles.
Fruit de l'imagination collective, l'exposition aborde la question des origines de toutes les manières et devient, elle-même, l'origine d'un récit en perpétuelle transformation pour les spectateurs.
Exposition Origins, avec les oeuvres de Philip Baldwin et Monica Guggisberg, Thiémoko Claude Diarra, Fischli et Weiss, Diego Feurer, Leyla Goormaghtigh, Sophie Le Meillour, Georgina Maxim, Emmanuel Mottu, Jonas Noël Niedermann, Nyaba Leon Ouedraogo, David Poullard, Nathalie Rodach, Anna Solal, Tiemar Tegene et Bastien Thomas.
Avec les participations spéciales du Fonds Cantonal d'Art Contemporain de Genève, de la Fondation Gandur pour l’Art et de Art Resonance Gallery.
Le Japon et la collection Gilbert Luber
Une sélection d'estampes japonaises de la Collection Gilbert Luber (dont une partie a été donnée à l'Ecolint cette année) s'intègre aujourd'hui à l'exposition Origins. La question de l'origine est au cœur du choix des œuvres qui datent toutes du XIXe siècle : c'est l'origine, tout d'abord, du manga et de cette tradition qui rayonne dans le monde entier sous des formes graphiques différentes allant des livres aux animés ; c'est l'origine d'une influence manifeste dans l'art occidental à la fin du XIXe siècle, et qui perdure encore aujourd'hui ; les œuvres marquent l'origine d'un déploiement imaginaire dont le spectateur s'empare en fonction de sa personnalité ; et c'est enfin l'origine d'une collaboration pour la conservation et la valorisation d'une collection.
Cette année, l’exposition s’inscrit également dans le cadre de l'Automne de la culture japonaise 2025, une manifestation annuelle organisée dans la région lémanique, qui réunit sous un calendrier commun une série d’événements consacrés à la culture japonaise, qu’elle soit traditionnelle ou contemporaine.