
« IA, imagination et innovation » est la première exposition proposée dans le cadre de la Mich’Line du 15 mai au 15 août.
La Mich’Line est un concept culturel réalisé par le Fonds d’art de la Ville de Thônex, sous la forme d’expositions temporaires proposées en plein air le long de la voie verte et en accès libre. Ce projet vise à offrir une expérience artistique et immersive en libre accès, pour créer un lieu de rencontre culturelle local. Du promeneur au passionné, en passant par le visiteur curieux, tout le monde est libre de s’arrêter, d’observer et se laisser inspirer par cette expression artistique en plein air. En intégrant l’art dans le quotidien, la Mich’Line participe à rendre la culture accessible à tous, sans contrainte.
Une intelligence artificielle peut-elle réellement créer ? Ou n’est-elle qu’un simple outil d’exécution, incapable d’émotion et d’intention ? C’est la question que soulève l’exposition « IA, imagination et innovation », proposée dans le cadre de la Mich’Line, un parcours artistique à ciel ouvert proposé sur la Voie Verte, à Thônex. Dès le 15 mai 2025, et pour une durée de trois mois, cette installation interrogera notre rapport à la technologie et son influence sur notre perception du monde.
A cette occasion, les artistes suisses Maëlle Gross et Elsa Wagnières plongeront au cœur de cette thématique en explorant les limites et les potentialités de l’IA. Chacune à leur manière, elles s’emparent de cette technologie pour en extraire un discours artistique singulier.
De son côté, Maëlle Gross met en lumière l’expérience du postpartum, ce moment de fragilité et de transformation souvent invisibilisé. À travers des compositions générées par IA, elle réinterprète cette période clé de la maternité, confrontant le regard du spectateur à des images troublantes, oscillant entre réalité et fiction.
Elsa Wagnières, quant à elle, nous transporte dans un bestiaire imaginaire où des créatures hybrides émergent des ravages environnementaux causés par l’extraction minière, nécessaire à la fabrication des objets technologiques. Son projet « Deep Vermins » explore un futur où insectes et machines fusionnent en réponse aux catastrophes écologiques. En utilisant Stable Diffusion et d’autres outils d’IA, elle matérialise des espèces fictives, capables d’évoluer dans des environnements stériles, vestiges de la surconsommation numérique.
Ce parcours immersif invite le public à s’interroger sur les enjeux esthétiques, éthiques et environnementaux de ces nouvelles pratiques. Cette exposition propose une expérience incontournable, à la fois fascinante et troublante, qui pose un regard critique sur le monde numérique dans lequel nous évoluons.
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