
Humanæ célèbre les vraies couleurs de l'humanité, remettant en question les stéréotypes et les idéaux de beauté étriqués. Du 27 octobre au 16 novembre, quai Gustave-Ador
Des millions de personnes dans le monde utilisent des produits éclaircissants toxiques pour la santé et l'environnement, souvent commercialisés sous les appellations « blanchissants ». Mais derrière la promesse d’une peau plus claire se cache une dangereuse vérité : nombre de ces produits contiennent des ingrédients toxiques, dont le mercure. Au-delà des risques pour la santé et l'environnement, les cosmétiques blanchissants alimentent également le racisme et le colorisme en promouvant la croyance discriminatoire selon laquelle une peau plus claire est plus belle. Bien que ces produits enfreignent les lois nationales et internationales, ainsi que les interdictions prévues par la Convention de Minamata sur le mercure, ils sont encore largement vendus, de plus en plus en ligne, échappant aux lois et mettant en danger la santé et la vie d’innombrables personnes.
Dans la marge de la sixième Conférence des Parties de la Convention de Minamata sur le mercure, Humanæ renforce l’idée que le mercure n’a pas sa place dans les cosmétiques et appelle à des normes de beauté qui intègrent la diversité et non les produits chimiques toxiques.
Humanæ est une œuvre photographique en cours de réalisation par Angélica Dass. À travers des portraits, elle documente les couleurs de la peau humaine, remettant en question les étiquettes raciales telles que « blanc », « noir », « jaune » ou « rouge ». Humanæ démontre que ce qui définit un être humain est son unicité et sa diversité. L’arrière-plan de chaque image est basé sur un échantillon de couleur prélevé sur le nez du sujet et assorti à la palette industrielle Pantone®.
L'évenement s'incrit dans le cadre de la campagne Detoxifying cosmetics and beauty ideals.
Quai Gustave Ador
http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/parcs-jardins-plages-bains-publics/quai-gustave-ador/
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